Klara Hartsok

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Nom : Hartsok

Prénom : Klara Enora

Surnom : Klarie, mais uniquement par sa famille

Sexe : Féminin

Age : 19 ans

Taille : 1 m 70

Poids : 55 kg

Race : Humaine

Camp : Armée Royale.

Physique :

Klara est une jolie jeune fille de 19 ans à la chevelure entre le blond et le roux, qui lui tombent avec douceur sur les épaules, et dont les yeux bleus sont cachés par quelques mèches. Fine et grande, Klara joue aussi de son élégance dans chacun de ses mouvements.
Son visage fin exprime chaque émotion qu'elle ressent, notamment à travers ses yeux bleus qui soulève souvent un regard grave, surtout lorsqu'elle exécute un assassinat.
Côté vestimentaire, Klara porte une tunique blanche sans manches, avec une genre de ceinture sous la poitrine, le tout sur un haut également sans manche dans les tons de bruns, qui lui tient plus chaud. Ses épaules sont protégées par une cuirasse. Ses bras sont couverts par des grandes manches noirs, puis des mitaines bleues.
Elle porte une petite jupe, également dans les tons de bruns, soutenue par une ceinture. De sa taille et enlacée sur sa cuisse gauche, se trouve une sacoche en cuir qui lui permet de transporter quelques affaires. Puis des bottes lui montent jusqu'en dessous des genoux, laissant à découvert ses longues jambes fines.











Devise : Vivre pour vivre librement

Ambitions : Vivre sa vie tout en gardant fièrement l’honneur de son père en mémoire.

Thème musical : Teardrop de Massive Attack



Et Evenstar de Isabel Bayrakdarian (BO du Seigneur des Anneaux, Les Deux Tours)
(plus bas)

Caractère :

Comme sa mère, Klara peut avoir un caractère calme, posé et réfléchit, émanant de la sagesse mélangée à de la tendresse. Très proche de son entourage, elle écouta attentivement les conseils et suggestions faites par ses aînés qui l’aident à avancer. Parfois... Car Klara tient surtout du caractère de son père : dynamique, impulsive, spontanée et franche, la jeune fille ne manque pas de personnalité. Très protectrice, elle ne supporte pas qu’on s’en prenne à son entourage et peut même se montrer violente et agressive. Ne connaissant pas forcément ses propres limites, elle fonce parfois droit dans le mur et remarque bien trop tard les erreurs qu’elle commet. En s’y sortant avec aisance et agilité...
Un mélange de douceur et d’impulsivité font d’elle une personne attachante qui reste chaleureuse et souriante, arrivant avec facilité à créer des contacts avec des inconnus.







Armes: une épée longue à double tranchant en argent, et une dague qui a appartenu à sa mère.

Trois techniques de départ :

Alignement : 30% je dirais..

Alors que la cité d’Asgard plongeait dans l’obscurité du crépuscule, une ombre fine et légère se faufila dans l’immense jardin royal. Les rayons du soleil passaient avec difficulté le feuillage abondant qu’offrait cette partie de la forêt. Sans un bruit, l’ombre atteignit un vieux bâtiment dont la végétation avait prit le dessus, et s’enroulait avec grâce autour des piliers et des sculptures. La jeune fille entra doucement et s’arrêta, observant cette étrange bâtisse si raffinée et si paisible. Elle avait entendu, qu’autrefois ceci était un lieu de culte et de recueillement appelé église. Des gens se rassemblaient dans cet endroit afin de prier leur dieu. Mais depuis des centaines d’années, il avait été laissé à l’abandon car ce peuple aurait disparut sans laisser de traces. Lorsque Asgard s’est posée, il y avait eu des projets afin de remettre cette église en été, la transformant en temple, mais rien n’avait abouti, et personne ne venait ici. Sauf elle.

Spoiler:

Elle s’engouffra au milieu des arbres et des feuilles et avança jusqu’au centre des ruines. Là, une stèle s’érigeait, protégée par la végétation. Une statue se dressait au-dessus ; un homme accroupi, le visage caché par une capuche, tenant dans sa main une longue et magnifique épée... Sa posture laissait imaginer qu’il observait quelque chose et était prêt à bondir. A ses côtés, était fièrement assis un loup, au regard à la fois cruel mai aussi protecteur et tendre.

D’une main tendre, la jeune fille posa une fleur blanche aux pieds de la statue, remplaçant une autre fleur fanée, puis s’accroupie et enleva délicatement le lierre et la mousse qui commençait à prendre possession du granite. Lentement, les unes après les autres les lettres se firent voir et formèrent harmoniquement l’inscription suivante :







La jeune fille se mit assise et ferma les yeux, se plongeant dans son histoire alors que l’obscurité se faisait de plus en plus présente dans ce lieu.









Je ne vais pas raconter l’histoire de mon père, ni de ma mère car cela leur appartient. Cependant, il vous faut en connaître une partie afin de mieux situer mon histoire.
Alors qu’Asgard errait toujours dans les cieux, mes parents se sont marié, sous la tutelle de mon oncle, le roi Maël Theirmall. Un an après est né mon frère aîné, Killian, enfant d’amour et de joie. Puis après deux années écoulées, Asaru, mon frère cadet naquit, apportant davantage de bonheur pour mes parents et leur entourage. Mais à ce moment, Asgard a enfin trouvé un endroit où se poser et ainsi prospérer. Le nouvel âge fut créé alors que des croisades furent engagées à travers les nouvelles terres. Là se déroule l’histoire d’Asgard...
Mon autre frère cadet, Adrian naquit en l’an Cinq du Cinquième Age. Puis ma naissance, en l’an Huit, benjamine de cette famille aimante de quatre enfants. Ma mère m’a raconté que je suis le nuit, alors que les étoiles brillaient de leur tendre éclat. Etait-ce prédestiné que je sois une enfant de la nuit, aimant jouer sous les étoiles qui me protégeaient ? La nuit est mon élément, et elle m’apporte conseil et repos.

J’ai reçu une éducation stricte comme mes frères, mais avec amour et respect. J’étais très proche de mon père, et celui-ci passait la majeure partie de son temps libre avec moi, m’enseignant les choses de la vie ainsi que le maniement des armes dès l’âge de dix ans. J’ai des souvenirs d’un été particulièrement chaud, où mon père, général de l’Armé Royale et moi, nous trouvions dans le jardin du palais. Le soleil brillait et chauffait comme les fours à pain et la lame brillante de l’épée de mon père m’aveuglait. Il était torse nu et ses nombreuses cicatrices ressortaient sous l’éclat du soleil. Je me souvins de son rire lorsque je le chargeais avec ma petite épée en bois. J’aimais son rire lorsqu’il me prenait par la taille et me portait haut dans les airs. J’aimais sa voix lorsqu’il me contait des histoires le soir pour m’endormir. J’aimais sa présence rassurante lorsqu’il était avec nous. J’aimais son amour pour sa famille, et surtout pour ma mère. Mais il y eut trop de croisades à mon goût et supporter son absence me rendait malheureuse. Quand mes frères aînés eurent l’âge de guerroyer, ils partirent avec mon père. Loin de moi. Trop loin de moi. Je ressentais leur amour comme un don de vivre.
Pendant leur longue absence, mon oncle Maël, nous enseigna, à Adrian et moi, la littérature et l’écriture alors que ma mère nous apprit la nature et les plantes qui peuvent soigner mais aussi servir de poison. J’ai passé beaucoup de temps avec mon oncle à cette période. Il était et est toujours comme un deuxième père pour moi. Sa présence me rassure et m’indique le bon chemin à suivre.

A mes douze ans, mon père est revenu avec mes frères. Je ne pouvais me séparer de lui, passant tout mon temps possible avec lui. Je me souvins d’une après midi où il s’était un peu énervé contre moi, parce qu’il voulait passer du temps avec ma mère. Mais une fois le soir venu, il me prit dans ses bras et déposa un tendre baiser dur mon front. Jamais mon père n’arrivait à se mettre en colère contre moi ou contre mes frères. Nous aimions nous rassembler devant la cheminée le soir et écouter notre père conter les aventure héroïques de Killian et Asaru, sous l’oeil aimant de notre mère. Nous étions nous six, une famille unie et aimante que personne ne pouvait briser. Et pourtant...
Mon père et mes frères repartirent à la fin de l’année, me promettant de ne plus repartir après. C’était la dernière croisade de mon père. J’avais treize ans.

Alors que j’allais fêter mes quinze ans, j’entendis des bruits de sabots dans la cour principale ; je savais qu’ils étaient de retour. Je descendit les escaliers aussi vite que je pus et une fois dehors, alors que des flocons de neige tombaient délicatement et en silence sur le sol blanc, je vis le regard dur et triste de mon frère Asaru. Killian tenta de me prendre dans ses bras, mais je fus plus rapide et esquiva son étreinte pour voir derrière les chevaux, sur une charrette un corps sans vie. Celui de mon père. Le monde s’écroula sous mes pieds et mon coeur fut rempli d’une détresse sans nom. Je perçus faiblement les hurlements de ma mère sous le poids du désespoir et de la douleur. Adrian lui offrit son épaule pour pleurer et ses bras pour la soutenir. Quant à moi, j’approchais du corps de mon père et prit sa main froide dans la mienne. J’aurais aimé que la chaleur de mon corps lui soit transmise afin qu’il reprenne vie. Mais les dieux en eurent décidé autrement et malgré mes pleurs, les yeux émeraude de mon père furent fermés à jamais. Je ne peux dire si c’était Killian ou Asaru qui m’écarta tendrement de la charrette et me conduisit au chaud. Je n’entendais plus et ne voyais plus, mon esprit et mon âme fermé à tout éléments extérieurs.
Son corps fut incinéré, telle une sépulture de roi, et ses cendres murées dans cette stèle que ma mère à fait ériger, loin de la ville, au calme. Au début, quelques personnes venaient se recueillir avec la permission du roi pour entrer dans le jardin. Et au fur et à mesure des mois, l’endroit devint désert, gardé par la végétation. Même ma mère n’arrivait plus à se recueillir, prisonnière de la souffrance...
Quant à moi, sans m’en rendre compte, je me suis enfermé dans un mutisme qui inquiéta ma famille. Je partis trois longues années, errant de lieu en lieu où me guidaient mes pas, à la recherche de moi-même. Et il m’arriva quelque chose d’extraordinaire : un pont de bois s’effondra alors que je le traversais et je tombai dans l’eau glacée de la rivière. Le courant m’emportant vers la chute mortelle d’une cascade. Le froid me transperça même les os, et ma respiration devint courte et difficile, comme si un étau me comprimait les poumons. J’avais beau lutter, je fis entraîné par cette cascade qui m’envoya sous des litres d’eau, prisonnière du froid et de ma mort. Alors que j’arrêtais de me débattre afin de remonter à la surface, mon père vint à moi et me sauva. Je le vis clairement avec ses yeux vert émeraudes, ses cheveux grisonnant et sa carrure imposante. Il me prit la main fermement, faisant passer sa chaleur qui me redonna espoir. Il m’extirpa de hors de l’eau, et me ramena à la berge. Puis il me déposa un tendre baiser sur le front, comme il faisait toujours et me passa autour du coup son pendentif ; une chimère en argent. Mais le froid et la fatigue me fit plonger dans l’inconscience, alors que le sourire de mon père me réchauffa le coeur.

Lorsque je revins à moi, je me trouvais dans une petite maison que l’on trouve uniquement dans les contes. Une vieille femme m’avait trouvé inconsciente et m’avait ramener chez elle. Avec beaucoup de gentillesse et d’attention, elle m’avait couché dans son lit et séchée mes vêtements. Je suis restée huit jours dans l’inconscience, bercée par les contes de mon père. Lors de mon réveil, Aouregwenn, tel était le nom de cette femme m’avait prit sous son aile. J’appris alors qu’elle s’était elle-même exclu de son village et s’était installée dans la forêt afin de perfectionner sa magie. C’est elle qui m’enseigna la magie ainsi que les connaissances ancestrales de la nature. Je passais beaucoup de temps avec elle, devenant au fil des mois son initiée. Au cours de méditations, d’exercices et de patience, je retrouvais la foi en moi, ainsi que l’envie de vivre. Puis un jour, remplie de sagesse, Aouregwenn m’annonça qu’il était temps pour moi de rejoindre les miens, de rentrer chez moi car mon apprentissage était finit. Avec de la tristesse, mais aussi de l’admiration, je quittais mon maître et revint à Asgard.

L’éclat de joie de ma mère et de mes frères me fit chaud au coeur, et je ressentis à cet instant l’amour qui nous unissait. Je passais du temps avec chacun d’eux, sans pour autant leur raconter mon aventure et tout ce qu’il m’était arrivé. C’est une chose que je ne peux partager.

Cependant, un soir, alors que je brodais avec ma mère, celle-ci remarqua le pendentif en forme de chimère autour de mon cou. Son étonnement fut plus grand, étant donné que mon père le portait lors de son incinération. Je lui répondis uniquement avec un sourire. Elle comprit, et je pus voir dans ses yeux, l’amour qu’elle portait toujours pour mon père, et qu’elle portera toujours...










Klara ouvrit les yeux. Quelques fins rayons de soleil arrivaient encore à atteindre cet endroit mais l’obscurité se faisait de plus en plus imposante. Loin d’être perturbée de cela, Klara regarda avec amour la statue de son père. Voilà quatre ans qu’il était parti et elle portait toujours en elle la force de leur amour.
Du haut de ses dix-neuf ans, la jeune fille n’était plus la même enfant, et ressentait, à travers l’amour, la force que lui avait transmis l’être qu’elle avait le plus admiré tout au long de sa vie. Maintenant, elle vivait pour servir son oncle, roi de ce pays, rendant hommage à son père.
Sa mère, demi-elfe, vieillissait lentement, percevant le poids des années qui passaient et qui la faisaient patienter pour retrouver son unique amour. Killian s’était marié l’année précédente avec une noble de la cour d’Asgard, et allait être père d’ici la fin de l’année. Asaru, lui allait se marier dans quelques jours avec une femme qui servait également l’Armée Royale. Quant à Adrian, il était devenu un de ces sages qui conseillaient le roi et parcourait le royaume afin d’écouter attentivement et de soutenir le peuple.

Un bruit se fit entendre sur sa droite. Klara tourna la tête et vit un magnifique loup noir s’approcher. Elle lui adressa un sourire alors que l’animal arriva à sa hauteur et se mit assis à côté d’elle, plongeant son regard dans le sien. On aurait presque put voir un éclat vert dans la noirceur de ses yeux envoûtant. Klara, regarda attentivement Kryos, posant son front contre le sien. Puis elle se remémora une phrase qu’avait prononcée Aouregwenn, lors de son départ ;
“ Ton père était quelqu’un de bon qui possédait un coeur pur, rempli d’amour. Surtout pour toi. Il sait combien il te manque. Mais crois-moi ma fille, il sera toujours à tes côtés, veillant sur toi et sur ta famille. Et jamais il ne te quittera... Son âme est restée sur cette terre et ne partira que lorsque sa femme et ses enfants pourront le rejoindre. Soit attentive Klara, il est plus près de toi que tu le pense...”
Oh oui, il était près d’elle et plus protecteur que n’importe qui d’autre. Elle ne l’avait dit à sa famille, gardant ce secret entre elle et lui.
La jeune fille regarde le loup et lui fit un sourire. Elle lui déposa un baiser sur la tête, tout en pensant :

- Merci d’être là.

Et le loup lui répondit, en entrant sans sa pensée :

- Un père est toujours là pour sa fille. Maintenant dépêche-toi, ils t’attendent pour le repas.


Klara acquiesça et se leva. Un dernier regard pour la statue et elle se mit en route pour le palais, Kryos à ses pieds, la suivant partout, comme à son habitude.
Le soleil n’était plus qu’un point rouge à l’horizon, prêt à disparaître derrière les collines. L’air était encore chaud, et il était agréable de se promener dehors. Mais sa famille l’attendait, et la jeune fille ne fit pas de détour pour rentrer. Elerinna l’attendait sur la terrasse, dans une magnifique robe bleue, en compagnie de Maël. Klara avait toujours admiré la beauté elfique de sa mère et appréciait le calme de sa présence. Ils lui firent un sourire lorsqu’elle arriva à leur hauteur. Elle s’excusa de son retard et leur avoua qu’elle avait été se recueillir sur la tombe de son père. Maël lui parla d’une voix tendre :

- Slorak aurait été fier de te voir aujourd’hui Klara.

Elerinna poursuivit, avec tout l’amour qu’elle pouvait transmettre à sa fille :

- Oh oui, ton père aurait été fier de toi.

La jeune fille se retourna et fit un clin d’oeil au loup, puis, tous entrèrent dans le palais...